Aperçu du marché : Incidences du temps froid dans l’est et du temps chaud dans l’ouest sur la demande d’énergie au Canada en 2015
Date de diffusion : 2015-12-10
Le chauffage représente entre 60 % et 70 % de la consommation d’énergie du secteur résidentiel au Canada, et entre 40 % et 50 % dans le secteur commercialNote de bas de page 1. Par conséquent, les écarts de température ont une grande incidence sur la demande d’énergie au pays, et les degrés-jours de chauffage (DJC)Note de bas de page 2 constituent un indicateur important de consommation.
En 2015, les données sur les DJC jusqu’en novembre, quand on les compare à celles pour la même période en 2014, montrent des nombres plus élevés au Canada atlantique et au Québec, à peu près identiques en Ontario et moins élevés dans l’Ouest canadien. Cependant, compte tenu du fait que c’est surtout en hiver que ces journées se manifestent, le dernier mois de 2015 jouera un rôle de premier plan sur le nombre total et la consommation d’énergie globale au Canada pour l’année.
Source et description
Source : Environment Canada
Description : Ce diagramme à colonnes compare le nombre total de DJC de janvier à novembre en 2014 et en 2015 dans diverses villes canadiennes. À St. John’s, Halifax et Montréal, ce nombre a été plus élevé en 2015, tandis qu’il a été inférieur à Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver.
Le gaz naturel est le principal combustible de chauffage au Canada, et à ce jour cette année, ses ventesNote de bas de page 3 illustrent l’incidence que peuvent avoir sur la consommation les tendances enregistrées pour la température. De janvier à septembre 2015, la demande totale de gaz naturel des secteurs résidentiel et commercial dans l’Ouest canadien a été inférieure de 3,8 % à ce qu’elle avait été pendant la même période en 2014. Ce recul correspond à des besoins de chauffage moins grands en raison de températures plus clémentes, dans un contexte où le gaz naturel est le principal combustible utilisé à cette fin. Pour leur part, les ventes de gaz naturel aux secteurs résidentiel et commercial du Québec et du Canada atlantique sont de 9 % inférieures à celles de 2014, encore une fois en partie le reflet d’un nombre plus élevé de DJC dans l’estNote de bas de page 4.
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