Aperçu du marché : Le Canada quatrième au monde pour la capacité marémotrice et possibilité d’ajouter jusqu’à 7 000 MW de plus
Date de diffusion : 2016-08-03
L’énergie marémotrice utilise la puissance des marées.Note de bas de page 1 En plus d’être une source renouvelable, l’énergie marémotrice est plus constante que les sources intermittentes comme l’énergie éolienne et solaire.
Avec une capacité totale d’environ 40 mégawatts (MW), le Canada se classe au quatrième rang dans le monde en ce qui a trait à la capacité marémotrice installée. La Corée du Sud occupe le premier rang (511 MW), suivie de la France (246 MW) et du Royaume-Uni (139 MW). La capacité canadienne se situe uniquement en Nouvelle-Écosse et elle inclut des projets tels que la centrale marémotrice d’Annapolis [anglais seulement] de 20 MW et le site d’essai du Fundy Ocean Research Centre for Energy [anglais seulement] (FORCE) élaboré par Minas Tidal [anglais seulement], Black Rock Tidal Power [anglais seulement], Atlantis Operations Canada [anglais seulement], et Cape Sharp Tidal Venture [anglais seulement].Note de bas de page 2
Source et description
Source : Rapport annuel 2015 d’Ocean Energy Systems [anglais seulement], calculs de l’Office
Description : Ce diagramme à barres montre la capacité marémotrice totale installée par pays. À l’échelle mondiale, c’est la Corée du Sud qui a le plus de capacité installée, avec 511 MW; la France est au deuxième rang, avec 246 MW, et le Royaume-Uni est troisième, avec 139 MW. Le Canada se classe quatrième, avec 40 MW, suivi de la Belgique (20 MW), de la Chine (12 MW) et de la Suède (presque 11 MW).
* L’énergie marémotrice comprend les projets en place et acceptés pour ce qui est des sites d’énergie houlomotrice, de courant de marée et d’amplitude de marée. Certains de ces projets sont en phase de démonstration, d’autres consistent en des programmes d’essai de courte durée ou en des prototypes qui entament la phase de commercialisation.
La baie de Fundy, en Nouvelle-Écosse, a été repérée parmi les meilleurs endroits en Amérique du Nord pour la production d’énergie marémotrice par l’Electric Power Research Institute (EPRI), basé en Californie. Dans le passage Minas seulement, l’EPRI a estimé un potentiel de 300 MW (assez d’énergie pour alimenter environ 100 000 foyers). D’autres recherches effectuées à l’université Acadia donnent maintenant à penser qu’il y aurait un potentiel de plus de 7 000 MW dans le passage Minas, dont un potentiel commercial de 2 500 MW, sans effets importants sur la hauteur des marées hautes [anglais seulement].
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