Aperçu du marché : En 2016, les importations canadiennes de pétrole brut des États-Unis déclinent, celles d’outre-mer augmentent
Date de diffusion : 2017-02-21
Dans l’ensemble, les importations canadiennes de pétrole brut ont légèrement augmenté en 2016 pour atteindre 759 milliers de barils par jour (kb/j). Les importations en provenance des États-Unis ont diminué pour passer de 473 kb/j à 412 kb/j, soit 54 % des importations totales, inversant ainsi la tendance à la hausse des dernières années. Pour leur part, les importations d’outre-mer ont progressé de 277 kb/j à 348 kb/j. En 2016, elles provenaient surtout de l’Arabie saoudite (11 %), de l’Algérie (11 %), du Nigeria (10 %) et de la Norvège (6 %). La part de l’Algérie et du Nigeria a presque doublé par rapport à 2015. Le Canada a aussi importé du pétrole du Kazakhstan, du Royaume-Uni, de l’Azerbaïdjan et de nombreux autres pays.
Source et description
Source : Base de données sur le commerce international canadien de marchandises de Statistique Canada
Description : Ce graphique à colonnes empilées illustre les importations canadiennes de pétrole brut, par pays exportateur, de 2010 à 2016. Les importations de pétrole brut ont totalisé 759 kb/j en 2016, une hausse de 1 %. La part des importations en provenance des États-Unis, qui a connu une croissance constante au cours des dernières années, a reculé de 63 % à 54 %. En 2016, les importations d’outre-mer émanaient surtout de l’Arabie Saoudite (11 %), de l’Algérie (11 %), du Nigeria (10 %) et de la Norvège (6 %).
Les quatre provinces canadiennes de l’Est dotées de raffineries (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador) se sont taillé la part du lion des importations de pétrole brut, bien que la dynamique ait été fort différente dans chaque cas.
En 2016, les importations de l’Ontario provenaient toutes des États-Unis et leur volume a plus que triplé pour atteindre 85 kb/j. Celles de Terre-Neuve-et-Labrador n’ont augmenté que de 1 %, à 90 kb/j; mais, alors qu’elles provenaient en quasi-totalité des États-Unis en 2015, cette part a chuté à près de la moitié en 2016. Les importations du Nouveau-Brunswick ont fléchi de 6 % pour se chiffrer à 218 kb/j, en raison notamment d’un déclin de 61 % des importations en provenance des États-Unis. Au Québec, les importations ont fondu de 25 % à 214 kb/j et ont été marquées par une baisse de 43 % des importations en provenance des États-Unis.
Source et description
Source : Base de données sur le commerce international canadien de marchandises de Statistique Canada
Description : Ce graphique à colonnes empilées montre les importations de pétrole brut de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’Ontario en 2015 et 2016. Les importations sont ventilées selon leur provenance (les États-Unis d’une part et tous les autres pays de l’autre). Les importations de Terre-Neuve-et-Labrador sont demeurées relativement stables autour de 90 kb/j. Cependant, la part des importations provenant des États-Unis est passée de 94 % en 2015 à 55 % en 2016. Celles du Nouveau-Brunswick ont régressé à 218 kb/j, un recul de 6 % marqué par une baisse de 61 % des importations en provenance des États-Unis et de 27 % des pays d’outre-mer. Les importations du Québec ont fléchi de 25 % pour se chiffrer à 214 kb/j; cette diminution tient principalement à la chute de 43 % des importations en provenance des États-Unis. En revanche, les importations de l’Ontario, toutes d’origine américaine, ont connu une remontée, passant de 26 kb/j à 85 kb/j.
Les importations de pétrole brut de l’Ouest canadien, qui venaient toutes des États-Unis, ont bondi de 33 % pour atteindre 152 kb/j en 2016. Cette croissance s’explique par la hausse des importations de diluant, c’est-à-dire un condensat (un liquide de gaz naturel) ou du pétrole léger que l’on mélange au pétrole tiré des sables bitumineux pour faciliter son transport par pipeline.
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