Aperçu du marché : Écarts appréciables des dépenses énergétiques des ménages selon la province ou le territoire
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Date de diffusion : 2020-07-22
L’énergie ajoute grandement aux dépenses des ménages. En 2017, exception faite des territoires, elle représentait 5 % de toutes les dépenses de chaque ménage au Canada, soit en moyenne 4 281 $. La figure qui suit ventile ces dépenses par produit de base et par régionNote de bas de page 1.
Figure 1. Dépenses énergétiques annuelles moyennes des ménages canadiens de 2013 à 2017
Source et description
Source : Statistique Canada, Tableau 11-10-0222-01
Description : Le diagramme à colonnes ci-dessus donne une idée des sommes consacrées en moyenne chaque année par les ménages canadiens à l’énergie, qui se sont élevées à 4 281 $ en 2017. C’est au Canada atlantique, à un peu plus de 5 000 $, que ces sommes étaient alors les plus élevées. À l’autre extrémité du spectre se trouve le Québec avec 3 633 $.
Dans l’ensemble, l’essence des véhicules compte pour la moitié des dépenses en énergie des Canadiens, qui y consacrent un montant assez semblable quelle que soit la province. Par contre, les dépenses des ménages varient beaucoup plus, selon la région, quand on parle d’électricité, de gaz naturel ou d’autres combustibles. Les diverses technologies utilisées pour le chauffage et les variations de prix des combustibles sont les deux principales raisons à l’origine de ces différences.
En général, c’est à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et au Québec que les ménages accordent une part plus grande à l’électricité, tandis que le gaz naturel prévaut plus à l’ouest, de l’Ontario jusqu’en Colombie-Britannique. Les autres combustibles utilisés par les ménages, soit surtout le mazout de chauffage, sont principalement présents en Nouvelle Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard.
De toutes les provinces, ce sont celles du Canada atlantique qui consacrent le plus d’argent à l’énergie. Par ailleurs, les obstacles sont nombreux dans les territoires quand on parle d’énergie alors qu’une grande partie de la population n’est pas reliée au réseau électrique nord-américain ni à celui de distribution de gaz naturel par pipeline. Par conséquent, bien des collectivités s’en remettent au diesel, plus coûteux pour produire de l’électricité. Dans ces conditions, les gouvernements territoriaux offrent, pour la plupart, des subventions visant à neutraliser en partie les coûts considérables liés à l’énergie. Par exemple, le gouvernement du Nunavut couvre presque 80 % des coûts énergétiques du territoire.
Bien que les effets à long terme de la pandémie de la COVID-19 demeurent incertains, le temps supplémentaire que les Canadiens passent à la maison entraînera probablement une augmentation de la demande d’énergie consommée par les appareils électroménagers ou électroniques résidentiels et une diminution de la consommation pour le transport des personnes.
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