ARCHIVÉ - Fiche de renseignements - L’avenir énergétique du Canada - Scénario de référence et scénarios prospectifs jusqu’à 2030 - Points saillants - Gaz à effet de serre
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Fiche de renseignements - L’avenir énergétique du Canada - Scénario de référence et scénarios prospectifs jusqu’à 2030 - Points saillants - Gaz à effet de serre
Au Canada, le débat sur l’avenir des ressources énergétiques au pays et sur l’environnement s’intensifie. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ressortent de ce débat en raison du rôle qu’elles jouent dans le contexte des changements climatiques. Cette question nécessite la prise rapide de mesures et un recours à toutes les stratégies connues.
1. Le contrôle des émissions de GES ne sera pas chose facile.
Dans les scénarios présentés, la croissance des émissions s’échelonne de -0,1 % à 1,5 % par année. Pour le Maintien des tendances et les Îles fortifiées, les émissions augmentent en raison de la croissance continue de l’économie et de la demande d’énergie. En Triple-E, elles régressent un peu compte tenu des programmes de gestion de la consommation.
Pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement fédéral de réduire les émissions de GES de 20 % d’ici 2020, il faudrait tenir compte de toute la gamme des stratégies de réduction des GES. Étant donné que le rapport se concentre sur les solutions qui touchent plus particulièrement les marchés de l’énergie du Canada et les émissions de GES qui y sont associées, il ne tient pas compte des nombreuses stratégies de réduction des émissions, telles que les stratégies mises de l’avant en agriculture et en foresterie, les puits de carbone et les mécanismes internationaux d’échange de droits d’émissions.
Afin de réduire davantage les émissions de GES, il faudra mettre en place d’ambitieux programmes, qui inciteront à une moins grande consommation d’énergie, favoriseront le remplacement de combustible et encourageront les Canadiens à modifier certains choix de mode de vie.
2. Dans l’ensemble, l’intensité des émissions de GES va diminuant.
Cela signifie des émissions de GES moindres pour la production d’une même quantité de biens et de services dans l’économie canadienne. Dans chacun des scénarios prospectifs, le rythme du déclin varie selon les politiques et les programmes en place.
Intensité des émissions canadiennes de GES
C’est en Triple-E que le recul annuel est le plus important alors qu’il atteint un taux de 2,3 %, tandis que le taux historique est de 1,1 % par année. La régression est le fruit de programmes de gestion de la consommation, d’un recours accru à des sources d’énergie de remplacement et de l’adoption de mesures de séquestration du carbone.
Pour le Maintien des tendances et les Îles fortifiées, l’intensité est réduite de 1,3 % par année. Des améliorations en matière d’efficacité énergétique sont apportées, en même temps qu’il y a un recours accru à des sources d’énergie de remplacement.
Il existe un lien entre croissance économique, demande d’énergie et émissions de GES. Pour l’atténuer, de nouvelles solutions technologiques sont requises. Même si l’intensité des émissions de GES diminue, il y a encore place à amélioration à cet égard.
3. Des incertitudes subsistent quant à la façon dont les consommateurs et la technologie réagiront aux programmes et aux politiques énergétiques.
Les programmes et les politiques portant sur la gestion de la consommation ainsi que sur les émissions de GES peuvent avoir une incidence sur les choix de vie des Canadiens, mais leur portée reste encore à établir avec précision.
Si la technologie devait progresser à un rythme plus rapide que ce qui est supposé dans le rapport ou encore si les consommateurs et l’industrie devaient faire preuve d’une plus grande volonté de changement quant à leur style de vie et à leurs modes de production, la réduction des émissions de GES montrerait un profil plus dynamique que celui illustré dans l’analyse.
Conclusions
Le contrôle de nos émissions de GES ne sera pas chose facile. Si le Canada veut atteindre l’objectif visé pour 2020, d’importants changements de fond devront être apportés à notre style de vie ainsi qu’à nos modes de production de biens et de services. Ces changements prennent notamment la forme de politiques et de programmes, aux paliers fédéral et provincial, visant la réduction des émissions de GES et supposent une certaine volonté d’acceptation de la part de la population canadienne.
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