ARCHIVÉ – Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada en 2017 - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2040 - Électricité
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- En 2015, la capacité de production installée des centrales au Canada atteignait 145 gigawatts (« GW »). L’hydroélectricité demeure la principale source de puissance électrique, comptant pour 55 % de la capacité totale et 58 % de la production. Pour le reste, on s’en remet surtout au gaz naturel, au charbon, au nucléaire et aux ressources renouvelables autres, dont l’éolien, le solaire et la biomasse.
- On parle souvent de l’offre d’électricité en termes de capacité et de production. La capacité est la quantité maximale d’électricité qu’une installation est en mesure de produire tandis que la production est celle qui est réellement produite. Dans le scénario de référence, la capacité de production d’électricité passe de 147 à 186 GW entre 2016 et 2040. La production en soi augmente aussi, passant de 646 à 732 térawattheures pendant la même période. Tous ces chiffres sont semblables dans le scénario de tarification du carbone élevée (« TCE »).
- Dans la majorité des cas, les ajouts de capacité attendus selon le scénario de référence prennent la forme de centrales alimentées au gaz naturel, de parcs éoliens ou de barrages hydroélectriques qui, ensemble, représentent 85 % des 54 GW de tels ajouts entre 2016 et 2040. Les autres ajouts sont notamment attribuables au solaire pour 6,4 GW, à la biomasse pour 1,1 GW et aux centrales au charbon avec technologie de captage et stockage du CO2 (« CSC ») pour 0,4 MW. Quant aux mises hors service, c’est surtout du côté du charbon, du nucléaire et des centrales alimentées au pétrole, en plus de quelques autres au gaz naturel, qu’on les retrouve.
Ajouts de capacité et installations mises à la réforme d’ici 2040, Scénario de référence
- Dans le scénario des avancées technologiques, une plus forte consommation d’énergie électrique comparativement à ceux de référence et de TCE, de concert avec des coûts plus faibles pour les ressources renouvelables et une meilleure intégration de celles-ci ainsi qu’une présence accrue de la technologie de CSC, modifie le portefeuille d’électricité.
- En 2040, le scénario des avancées technologiques prévoit une capacité totale supérieure de 8,8 % comparativement au scénario de TCE et une production d’électricité haussée de 3 %.
- Compte tenu des coûts plus bas associés aux ressources renouvelables et des mesures visant une meilleure intégration de celles-ci, les capacités de production solaire et éolienne sont plus élevées pour le scénario des avancées technologiques que pour celui de TCE, soit de 16 GW dans le premier cas et de 4,4 GW dans le second. Toujours selon le scénario des avancées technologiques, les deux types d’énergie précités représentent 27% de la capacité de production totale du Canada en 2040, comparativement à 19 % dans ceux de référence et de TCE, alors que ce taux était de 9 % en 2015. En raison de l’intermittence qui les caractérise, les énergies éolienne et solaire occupent une part moindre du portefeuille de production d’électricité du Canada, celle-ci s’établissant à 16,5 % dans le scénario des avancées technologiques.
- Pour ce qui est du gaz naturel, même si sa capacité dans le scénario des avancées technologiques progresse par rapport aux niveaux actuels, cette progression n’est plus aussi rapide. En 2040, la capacité en question est ainsi supérieure de plus de 70 % aux chiffres de 2016 alors que le gaz continue de jouer un rôle important pour le remplacement des centrales au charbon et l’atteinte de l’équilibre requis en présence de ressources renouvelables intermittentes. Un recours accru à la technologie de CSC en Alberta et en Saskatchewan est à l’origine d’une augmentation de la capacité des centrales au charbon comparativement au scénario de référence ou de TCE.
- La transition vers l’éolien, le solaire et les centrales au charbon munies de la technologie de CSC contribue à ce que le secteur de l’électricité au Canada, déjà peu polluant, le devienne encore moins. La part des ressources sans émissions polluantes dans la production d’électricité, qui était de 80 % en 2016, passe en 2040 à 86 % selon le scénario des avancées technologiques et à 82 % pour les scénarios de référence ou de TCE.
Production tirée de certaines sources en 2015 et 2040, tous les scénarios
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