ARCHIVÉ - Le comportement et les attitudes façonnent la consommation d’énergie - Dossier énergie
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Le comportement et les attitudes façonnent la consommation d’énergie - Dossier énergie [PDF 1563 ko]
Décembre 2009
La consommation d’énergie, ce qu’elle coûte et ses répercussions sur l’environnement sont autant de sujets qui intéressent énormément les consommateurs canadiens. Comme suite à la recherche croissante d’un mode de vie plus « vert » et plus viable, les Canadiens et canadiennes commencent à adapter leur comportement en conséquence.
Les statistiques révèlent que les consommateurs, lorsque l’économie croît, continuent d’acheter des appareils énergivores ou de s’adonner à des activités à forte intensité énergétique.
Ces comportements ne cadrent pas avec les objectifs d’économies d’énergie.
Au cours de la dernière décennie, la demande d’énergie au Canada a suivi la croissance de l’économie. Pendant ce temps, les Canadiens soucieux de l’environnement se faisaient entendre plus que jamais.
La tendance en faveur d’une économie plus verte s’est manifestée dans tous les secteurs - des bâtiments résidentiels et commerciaux à l’industrie et aux transports.
Économies d’énergie - du potentiel au raisonnable
Les Canadiens, lorsqu’on leur demande leur avis, disent en général que la protection de l’environnement est hautement prioritaire. Les sondages de Statistique Canada laissent supposer en outre que les consommateurs tiennent compte des conséquences de leurs décisions d’achat sur l’environnement.
Ce changement d’attitude, de même que les craintes grandissantes que suscite l’économie, pourrait expliquer la tendance à la baisse des ventes de VUS/camions légers et la tendance à la hausse des petites voitures à meilleur rendement énergétique constatées en 2008.
Une bonne partie de l’infrastructure et de l’équipement en place ont été construits il y a des années, voire des décennies, alors que la consommation d’énergie n’était pas prioritaire au stade de la conception.
Par conséquent, la demande d’énergie est figée pour des années ou même des décennies. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas d’occasions importantes à saisir. Ainsi, les fournisseurs de services énergétiques tels que les sociétés de distribution de gaz ou d’autres services publics font la promotion de nouveaux incitatifs en faveur des économies d’énergie.
Depuis quelques années, à la suite d’études qui ont fait ressortir le potentiel considérable représenté par les économies d’énergie, plusieurs provinces ont lancé des programmes d’économie en tant que stratégie de réponse aux prévisions de croissance de la demande.
Le plan en quatre points de l’Ontario comporte un volet de gestion de la consommation jumelée aux économies d’énergie, l’efficacité énergétique, le remplacement de combustibles polluants par des produits moins nuisibles à l’environnement et la production autonome d’énergie électrique.
Cette « culture d’économie » est appuyée par un programme d’information tous azimuts. Chaque personne, institution et entreprise est ainsi sensibilisée à la valeur, à la raison d’être et aux buts des économies d’énergie.
Selon le plan énergétique 2007 de la Colombie-Britannique, les mesures d’économie seront utilisées pour répondre à 50 % de la croissance de la demande d’électricité supplémentaire prévue pour les 10 prochaines années.
Motivation pour le changement de comportement
D’après certaines statistiques, le changement de comportement pour ce qui concerne l’énergie découle davantage de la conjoncture économique que du prix de l’énergie.
L’évolution du coût de l’essence ces dernières années est un exemple intéressant de l’effet des prix. Malgré la hausse de 45 % enregistrée entre 2002 et 2007, la consommation d’essence a augmenté elle aussi.
Toutefois, la récession s’envenimant, les consommateurs ont montré qu’ils ne veulent pas franchir une certaine limite.
Un des moyens les plus simples, les plus efficaces
et les moins coûteux d’économiser l’énergie
et de réduire l’impact sur l’environnement consiste tout simplement
à modifier ses attitudes personnelles en matière de consommation d’énergie.
Comme les prix de l’essence montaient et que les consommateurs croyaient qu’ils ne baisseraient probablement pas, ils ont commencé à envisager d’autres façons de se déplacer, notamment les transports en commun, le covoiturage et les véhicules de moindre cylindrée.
Les progrès technologiques permettront d’opter pour des approvisionnements en énergie nouvelle et plus propre, tout en amenuisant l’impact de la consommation d’énergie.
Beaucoup de changements de comportement peuvent encore se produire et ce, dans tous les secteurs. Le changement est souvent motivé par les prix de l’énergie; l’évolution des valeurs sociétales est aussi un puissant facteur d’incitation à l’abandon de vieilles habitudes.
Le comportement exerce de l’influence dans tous les secteurs
Le secteur résidentiel présente un potentiel considérable en termes de changement des habitudes de consommation d’énergie.
L’Enquête sur les ménages et l’environnement de Statistique Canada révèle que la population canadienne appuie les mesures d’économie d’énergie les plus fondamentales. Ainsi, plus de 50 % des Canadiens interrogés utilisent des pommes de touche à faible débit et des ampoules fluorescentes compactes, pratiquent le recyclage et règlent leurs thermostats à des températures plus basses.
L’Enquête sur les ménages et l’environnement de Statistique Canada révèle que la population canadienne appuie les mesures d’économie d’énergie les plus fondamentales. Ainsi, plus de 50 % des Canadiens interrogés utilisent des pommes de touche à faible débit et des ampoules fluorescentes compactes, pratiquent le recyclage et règlent leurs thermostats à des températures plus basses.
L’amélioration de l’efficacité commence souvent par l’appui d’un plan d’économies d’énergie de la part de la direction. Les étapes suivantes doivent inclure un ensemble valable et continu de mesures et méthodes de suivi de la consommation, ainsi que des cibles raisonnables.
La popularité grandissante des immeubles « verts » est un autre exemple de modification des priorités. Pouvoir offrir des lieux de travail ou d’habitation dans un immeuble vert pourrait attirer et fidéliser employés ou locataires. C’est également une façon d’améliorer éventuellement la productivité tout en réduisant l’absentéisme causé par les maladies dites environnementales.
La participation croissante des sociétés à la production d’information sur la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) est une indication de mutation sociétale.
Bien que le principe de la RSE ne soit pas entièrement applicable à la consommation d’énergie, la viabilité est un aspect très important, que ce soit en termes d’efficacité énergétique, d’économies d’énergie ou d’énergies renouvelables. Un processus transparent et crédible de suivi et d’information sur la viabilité entre dans le cadre de la RSE.
Le monde des affaires et de l’industrie intègre dans ses activités au jour le jour les attitudes que l’on prête normalement à l’individu - un changement qui est motivé par les attentes des parties prenantes et du grand public.
www.neb-one.gc.ca - 517, Dixième Avenue S.-O., Calgary (Alberta) T2R 0A8
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